Lautréamont
Isidore Lucien Ducasse
poéte franco-urugayen
,.. Même, je te permets de te mettre en avant la fenêtre
pour contempler ce spectacle, qui est assez sublime.
Depuis ce temps, je respecte le voeu de la morte.
Moi, comme les chiens, j'éprouve le besoin de l'infini
.. je ne puis, je ne puis contenter ce besoin !
Je suis fils de l'homme et de la femme, d'après
ce qu'on m'a dit ; ça m'étonne,.. je croyais être
davantage ! Au reste, que m'importe d'où je viens ?
Moi , si cela avait pu dépendre de ma volonté,
j'aurais voulu être plutôt le fils de la femelle
du requin, dont la faim est amie des tempêtes,
et du tigre à la cruauté reconnue,..
Quand j'y songe ! Tout comme lui, drôle d'enfant déraciné, à demi-sauvage j'ai eu 13 ans un siècle et quelques années plus tard exactement dans la même ville de Tarbes au coeur des Pyrénées quelle étrange destinée que de suivre si belle continuité !!
Mais j'y pense, succés posthume premier livre, pas de thune,.. oh,.. par pitié ne laissez point se renouveler si cruelle offense, s'éteindre si prometteur talent par le poids des ans et le nécessaire renoncement, je peux encore vous être utile, vous inspirer quelques rêveries infantiles un voyage vers un coin perdu d'imaginaire, un sourire, un charmant petit air !
Si,.. vous avez aimez Isidore
alors vous adorerez,.. DiTi,..
Conte de Lautréamont auteur au succès posthume emporté très jeune par la mort à Paris en 1870 abandonné sans une thune dans la misère après l'édition de son premier livre
"Les chants de Maldoror" !
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