Poussière,..
Poussière,..
Des âmes légéres à mon ventre se brisent, me dispersent en rien, un tourbillon vient,..
,.. en moi une multitude rampe travaille en jours de peine, le temps ripe sur ma vie lente, sur mon échine, creuse ses veines en crêtes de désirs, en grains d'extases se répandent,..
,.. les plis du ciel en moi se meuvent, en moi-même où jamais larme ne perle, les courants d'étiole je le sens reviennent quand aux jours plus doux toujours sensiblement j'oeuvre,..
,.. je me dresse, me déroule tombe en tes mains, un instant aveugle tes yeux de boue d'argile pour me rattraper à tes babines où les oiseaux de printemps au doux babil roucoulent,..
,.. sous moi d'immenses houles, roulent, des choses comme des galaxies étirent mon corps en rameaux,..
,.. cette lumière t'envahit hors toi en mon sein dans ma peau en mon coeur dans l'univers grouille, pousse, retrousse en d'infinies lenteurs, je grandis donne me dépouille,..
,.. viens poussière lactée en ma valonté pénétrante, chair mouvante de l'éternel repos en sables clairs, gerbes étincelantes que je rejaillisse enfin au ciel nouveau,..!
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Textes des débuts
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